Ajout d’un point à l’ordre du jour du conseil communal chapellois
du lundi 23 novembre 2015
proposé par Bruno VANHEMELRYCK,
conseiller communal «AC – FDF»
MOTION RELATIVE A LA DEFENSE DE LA LANGUE FRANCAISE AU NIVEAU COMMUNAL
Projet de résolution «Inviter le Collège communal à veiller à défendre l’utilisation de la langue française comme langue véhiculaire dans l’espace public de la Commune ainsi que dans l’ensemble des publications et avis y afférents et à favoriser l’organisation de manifestations culturelles, sportives ou émanant du milieu associatif qui s’engagent à mettre en œuvre l’usage prioritaire de la langue française»
Le Conseil communal, siégeant publiquement:
Attendu que, lors de la réunion du Conseil communal du 25.03.2013, la majorité socialiste a retoqué une motion proposée par le mandataire libéral social Bruno VANHEMELRYCK préconisant notamment de défendre l’utilisation de la langue française comme langue véhiculaire dans l’espace public de la Commune ainsi que dans l’ensemble des publications et avis y afférents;
Considérant le manque flagrant de pertinence, tant au niveau du fond que de la forme, de l’argument avancé par le PS local figurant dans l’antépénultième paragraphe du point 14 du procès-verbal de l’assemblée législative locale du 25.03.2013, en l’occurrence «Considérant que cette matière ne relève pas des prérogatives du Conseil communal et srait [serait] plustôt [plutôt] du ressort de la Communauté [Fédération] Wallonie-Bruxelles;»;
Attendu qu’il serait, par conséquent, opportun de soumettre au vote des conseillers communaux chapellois la même proposition de résolution concernant une matière toujours d’actualité;
Considérant l’appel à participer au mouvement des Communes de France pour la langue française, lancé en septembre 2012 à l’initiative de l’association «Avenir de la Langue Française» (ALF - http://www.avenir-langue-francaise.fr/);
Considérant que cet appel, relayé par 40 associations actives en Francophonie, vise à sensibiliser les mandataires politiques et les médias à contester l’anglo-américanisation voulue par la géopolitique et le monde économique et financier internationaux;
Considérant que, dans le monde multipolaire qui est devenu le nôtre, avec l’affirmation de pays émergents en Asie, en Amérique du Sud et en Europe de l’Est, de nouveaux espaces linguistiques se décident;
Considérant que, dans ce contexte, il serait judicieux d’ajuster les choix linguistiques; qu’à cet égard, le «tout anglais» constitue une dérive qui nécessite une détermination à réaffirmer la défense de la langue française;
Considérant qu’il ne s’agit pas, ce faisant, de se dresser contre la langue anglaise ou contre toute autre langue; qu’il convient avant tout d’être attentif à cette réalité nouvelle, à exercer une vigilance et une mobilisation pour que soit respecté l’usage de la langue française en partage;
Considérant que les Communes wallonnes, situées en région de langue française, peuvent par solidarité, s’intégrer dans cet appel dans l’exercice de leurs attributions;
Considérant que ce souci et cette volonté ne constituent nullement un repli linguistique et qu’il ne vise pas à remettre en cause le cadre légal linguistique en vigueur ni les échanges linguistiques intra-belges;
Considérant que la Commune peut jouer un rôle prépondérant pour défendre la langue française, en initiant, stimulant et organisant cette entreprise salutaire;
Vu les articles L1122‑13, L1122‑17, L1122‑19, L1122‑20, L1122‑24, L1122‑26, L1122‑27, L1122‑30, L1133-1 et L1133-2 du Code [wallon] de la démocratie locale et de la décentralisation;
Par …. voix contre ….,
DECIDE:
- de défendre l’emploi de la langue française comme langue véhiculaire dans l’espace public de la Commune et dans l’ensemble des publications et avis y afférents;
- de favoriser l’organisation de manifestations culturelles, sportives ou émanant du milieu associatif qui s’engagent à mettre en œuvre l’usage prioritaire de la langue française.