Article intitulé "750.000 signatures pour EVITER UN NOUVEAU TCHERNOBYL en Belgique" paru le lundi 1er février 2016 sur le site Internet du journal "Le Soir":
750.000 signatures pour «éviter un nouveau Tchernobyl» en Belgique
Belga
Mis en ligne il y a 1 heure
« L’Europe pourrait être confrontée au risque nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl à cause du redémarrage par la Belgique de deux vieilles centrales pleines de fissures », avance la pétition.
Depuis la réalisation de ces pancartes, utilisées ce lundi matin lors d’une manifestation dans les rues de Bruxelles, le nombre de signatures a encore augmenté. © Eric Lalmand / Belga
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La pétition « Quelques jours pour éviter un nouveau Tchernobyl ? », lancée jeudi en fin de journée sur la plate-forme citoyenne Avaaz, a dépassé les 750.000 signatures lundi vers 15h30. L’objectif de celle-ci est d’appeler les parlement et gouvernement belges, ainsi que ceux de tous les États-membres concernés, à « procéder immédiatement à une nouvelle évaluation de l’impact environnemental transfrontalier » des réacteurs de Doel et Tihange.
« Cette pétition est une première étape. Après, nous allons entrer en contact avec différents ministères, cibler nos actions, demander des rencontres et soumettre la pétition », a indiqué Pascal Vollenweider, directeur de la campagne, qui souligne l’importance du débat sur le nucléaire qui se déroulera au parlement le mois prochain.
Une cinquantaine de membres d’Avaaz, munis de masques à gaz et de banderoles, ont manifesté lundi après-midi devant le ministère de l’Intérieur alors que s’y déroulait une entrevue entre le ministre Jan Jambon et la ministre allemande de l’Environnement, Barbara Hendricks.
« Selon les experts, l’Europe pourrait être confrontée au risque nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl, à cause du redémarrage par la Belgique de deux vieilles centrales pleines de fissures », avance la pétition.
Ses créateurs, inquiets des incidents répétés dans les réacteurs du pays, estiment que la Belgique ne peut officialiser le prolongement de ses centrales « sans que les pays voisins n’aient leur mot à dire ».