Les Assises de la bonne gouvernance voulues par l’Olivier n’ont, jusqu’ici, débouché que sur... le devoir amarante . Soit une "première contribution" de 24 propositions, énoncées hier. Présentées par les maïeurs Didier Gosuin et Olivier Maingain, elles rationalise(raie)nt le paysage politique.
1. Les mandats. Le parlement wallon se contente de 75 membres. "Réduisons à 45 les 89 députés!", suggère le duo. A l’identique, celui-ci combattrait les cumuls, réduirait le nombre de mandataires dans les intercommunales. A la trappe aussi, pour les compères, la Cocom (voir ci-contre), la "coquille vide" de l’agglomération ou les postes de gouverneur et vice-gouverneur. En un registre similaire, ils aspirent à ce que l’Action sociale communale échoie dans son entièreté à un président du CPAS, de facto membre du collège.
2. Les compétences. "N’ayons plus qu’un seul opérateur pour le balayage. Avec transfert des moyens humains et matériels...", lance l’Auderghemois. Qui, en lointain ministre de l’Environnement qu’il fut, imagine foule de nouveaux métiers par Bruxelles-Propreté, guère appelée à disparaître.
3. La centralisation. Focalisés sur les économies d’échelle, les fédéralistes francophones souhaitent tant une centralisation des trésoreries et dettes communales ("Tout en maintenant l’autonomie des pouvoirs locaux", préviennent-ils), qu’une centrale d’achat régionale à laquelle les municipalités auraient accès.
4. L’évaluation. Aux fins d’éviter les "vœux pieux" qui donnent des boutons à Didier Gosuin, le 127 chaussée de Charleroi prône la mise sur pied d’un audit "préalable à toute nouvelle législation" et d’un organisme, apte à contrôler à mesure l’impact des politiques. Ce rôle, la Cour des comptes pourrait l’assumer, estiment-ils.