Article intitulé "Dépôts sauvages: on va sévir chez les Tchats" paru le mercredi 17 avril 2013 sur le site Internet du journal "La Dernière Heure":
(17/04/2013)
L’administration réfléchit à des actions de sensibilisation, mais aussi de répression
CHAPELLE-LEZ-HERLAIMONT La cité des Tchats va se montrer plus sévère à l’égard de la prolifération de dépôts sauvages. Un état des lieux a été réalisé en collaboration avec l’échevinat de l’Environnement, le service travaux et la police environnementale. Cet inventaire va désormais servir à mettre sur pied des actions de sensibilisation, mais aussi de répression.
“Nous avons répertorié ces dépôts (15 lieux), en faisant une distinction entre les dépôts clandestins et les déchets ménagers”, explique Céline Meersman, échevine de l’Environnement. “Pour chacun de ces endroits, une ou deux actions seront soumises au collège communal et permettront soit une répression globale, soit une sensibilisation au fait que l’on pourra être sanctionné.”
Le sentiment d’impunité est élevé. Beaucoup trop de gens pensent qu’ils peuvent déposer n’importe quoi sans être punis, note encore l’édile. Ces opérations pratiques s’inscrivent dans un programme d’action 2013, qui n’a pas encore été budgétisé. Parmi les mesures auxquelles les Tchats peuvent s’attendre : la création d’un poste d’agent constatateur.
“L’objectif est de cibler les dépôts. Le temps de l’impunité est fini, car les dépôts clandestins et leur nettoyage ont un impact sur le budget”, poursuit Céline Meersman. Les amendes administratives ont d’ailleurs augmenté. D’une dizaine en 2010, elles étaient plus de 25 en 2012. Et les chiffres 2013 sont déjà approchants.
Le conseiller communal Bruno Vanhemelrijk (AC-FDF) n’a pas hésité à communiquer sur son blog une série de lieux où la propreté laissait à désirer, notamment dans les rues des Marguerites, des Coquelicots, de l’Abreuvoir, des Déportés, de la Victoir et l’ancien terrain de tennis de la rue des Alliés. Le maïeur nous a confirmé que ce dernier lieu était problématique.
Par contre, les autres lieux cités par le conseiller ne figurent pas dans la liste des sites répertoriés. “Il ne faut pas confondre poubelles qui débordent et dépôts clandestins”, rappelle l’échevine. Des actions seront donc bientôt visibles sur le terrain. Et ce ne sont pas les Tchats qui s’en plaindront.
F. Sch.