n.c.
Jeudi 2 février 2012
Bruno Vanhemelrijck
Alors qu’ils étaient colistiers sous la bannière libérale en 2007, rien ne va plus entre Carine Dupont et Bruno Vanhemelrijck. Siégeant en tant qu’indépendante depuis mars 2008, Mme Dupont est maintenant loin d’une alliée pour le libéral. Pourtant, il nie se livrer à un règlement de comptes.
>Quel était le but de vos deux motions présentées au conseil communal ce mardi?
Elles visaient à renforcer la transparence et l’intégrité du monde politique chapellois. Il faut éviter les équivoques. Si un élu commet une malversation, cela doit être reconnu et dénoncé. Sinon, l’opprobre est jetée sur le monde politique entier. Et puis, il s’agit de récupérer la location d’une salle communale accordée gratuitement de manière injuste. La commune a été lésée de 600€. Vu nos finances, ça compte!
>Karl De Vos a désigné ça comme un règlement de compte entre ex-alliés...
Oui, mais c’est faux! Ce n’est pas une croisade, ni un règlement de compte! Je suis là pour défendre la démocratie. Et même s’il y a un passé avec Carine Dupont, j’aurais agi de la même façon si ces comportements choquants avaient été le fait d’un collègue.
>Il y a justement un passé. Vous et Carine Dupont avez été alliés.
Effectivement. Elle avait fait deux mandats avant que je n’arrive. Mais Carine a toujours été un obstacle dans notre politique d’opposition critique et constructive.
>C’est-à-dire?
Le MR chapellois est là comme force d’opposition. La politique chapelloise est pleine de problèmes, on le sait. Notre rôle est de le dénoncer. Et pour ça, Carine bloquait. Elle avait beaucoup trop de liens avec le PS. On voyait des infos filtrer de l’autre coté.
>Des liens?
Il y a d’abord des rapports professionnels. Son ex-mari tenait une entreprise, AB Trading, qui gérait la communication des élus PS. C’est par exemple eux qui ont fait les autocollants pour voitures en 2007. Carine en était le relais. Et puis, il y a les liens humains. Carine a plus d’amis chez les rouges que chez nous! Quand elle avait besoin d’un conseil juridique, elle allait voir Patrick Moriau, pas nous.