Déposer le courrier, dans la boite-aux-lettres, lorsque l’on est facteur, n’est pas toujours une sinécure. Surtout si, comme dans certaines communes, la numérotation fait défaut ou prend un tour relativement insolite. Le conseiller communal chapellois Bruno Van Hemelrijck (FDF) a noté par exemple, l’absence de plaques de rue dans l’entité de Chapelle-lez-Herlaimont.
Ce dernier évoque la double numérotation de certaines habitations sociales, dans la commune de Piéton. Et des anomalies constatées, rue de la Prairie, rue de la Résistance, rue Allard-Cambier. La rue Arille Laurent, n’est pas exempte d’anomalies. Ainsi, on compte près de huit n°1 (de 1 à 1g) et 4 n°2 (2 à 2c). La norme veut que les numéros pairs se trouvent d’un côté de la route, les impairs de l’autre. Ici, tout est mélangé.
Le travail de l’agent communal chargé de constater les nouveaux arrivants est rendu parfois difficile. "Dans la rue Allard-Cambier, il a fallu renuméroter suite à la construction d’un lotissement. On a fait construire devant le numéro 1… qui s’est retrouvé le numéro 17. On essaye généralement que cela soit cohérent."
L’agent doit en effet tenir compte de la numérotation existante, mais aussi des terrains à bâtir, situé entre les parcelles cadastrales bâties, l’arrivée éventuelle d’un lotissement. Tous ces éléments sont généralement intégrés, mais certains héritages et reliquats datant de la fusion des communes se révèlent plutôt lourds à gérer.
"Dans la rue Arille Laurent, il faudrait pour bien faire, complètement revoir la numérotation." Dans certains cas, la problématique est encore complexifiée parce qu’une voirie se trouve partagée entre deux entités, dans le sens longitudinal. Pour le conseiller Van Hemelrijck, il importe de mettre rapidement en place la plate-forme de communication web dans laquelle les Chapellois pourraient transmettre les anomalies.