BRUXELLES - Les Fédéralistes démocrates francophones (FDF) ont réclamé dimanche la mise en oeuvre urgente en Région bruxelloise d’un «plan anti-faillites», sensiblement plus nombreuses dans la capitale que dans les autres Régions du pays, selon un inventaire établi par la formation amarante pour la période 2001-2013.
«La situation n’a jamais été aussi catastrophique! Toutes les trois heures à Bruxelles, une entreprise fait faillite!», s’insurge dans un communiqué Emmanuel De Bock, député FDF bruxellois, lequel se dit «lassé des communiqués d’autosatisfaction» du gouvernement bruxellois en matière de création d’entreprises.
Selon les FDF, le nombre de faillites à Bruxelles fut particulièrement accablant au cours de l’année écoulée.
«La Région bruxelloise est deux fois plus touchée que la Flandre et la Wallonie par les faillites: entre 2001 et 2013, on a une augmentation de 117% des faillites à Bruxelles contre 55% pour la Flandre et 55% pour la Wallonie, la moyenne nationale étant à 66%», affirme le député bruxellois.
Les faillites bruxelloises, 23 % des faillites belges
Selon lui, les faillites bruxelloises représentaient en 2013 plus de 23,1% des faillites belges, contre seulement 16,3% en 2004.
Il est donc urgent d’agir, estiment les FDF, qui prônent la création d’un plan anti-faillites.
«Bruxelles connaît des problèmes de mobilité, la main-d’œuvre qualifiée y est aussi plus chère que dans les autres Régions. Par ailleurs s’installer à Bruxelles coûte proportionnellement plus cher que dans les autres Régions. Il faut s’attaquer à tous ces problèmes et aider les entreprises bruxelloises non seulement à s’établir à Bruxelles mais à s’y développer, à y créer de la richesse», plaident-ils.
«Cela passe par un meilleur accès au financement bancaire, mais aussi par la diminution des charges administratives et fiscales qui ont fortement augmenté ces dernières années au niveau régional et local (précompte immobilier, taxes bureaux, taxes enseignes, ...)», conclut le parti.